Ben DAVAKAN

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GEO : Abondance organise son premier webinaire pour décoder le référencement naturel lié aux intelligences artificielles

GEO : Abondance organise son premier webinaire pour décoder le référencement naturel lié aux intelligences artificielles

GEO : Abondance organise son premier webinaire pour décoder le référencement naturel lié aux intelligences artificielles

GEO : Abondance organise son premier webinaire pour décoder le référencement naturel lié aux intelligences artificielles

Sommaire

Abondance organise son premier webinaire en collaboration avec RocketLinks. Pour cette première session, le thème retenu est l’un des plus débattus du moment : le Generative Engine Optimization (optimisation pour les réponses des assistants basés sur l’IA). La rencontre aura lieu le jeudi 6 novembre 2025 de 11h à 12h, et réunira quatre acteurs engagés dans le défrichage du GEO afin d’échanger autour de deux axes principaux : les expérimentations concrètes et les perspectives à long terme.

GEO : prudence vis‑à‑vis des recettes clefs en main, privilégiez vos propres essais

Le sigle GEO — pour Generative Engine Optimization — est devenu omniprésent dans les discussions autour du référencement. Pourtant, il convient de rappeler une évidence : personne ne possède aujourd’hui une méthode universelle et vérifiée pour garantir qu’une marque soit systématiquement mise en avant par les réponses d’un assistant IA.

L’environnement technique et réglementaire évolue avec une rapidité rarement observée jusqu’ici. Dans ce contexte, les « recettes » toutes faites et les promesses spectaculaires se multiplient. Face à ces discours, deux attitudes s’opposent souvent : suivre à la lettre des conseils émanant d’experts auto‑proclamés ou adopter une démarche analytique et expérimentale.

Chez Abondance, la posture choisie est claire : il est préférable d’expérimenter, comparer et documenter les approches, plutôt que d’absorber des principes non éprouvés. Cette méthode permet de construire un corpus de preuves reproductibles, adapté aux spécificités d’un site, d’un secteur ou d’un public.

Un webinaire pour cartographier le GEO d’aujourd’hui et imaginer ses trajectoires

Ce temps d’échange, intitulé « GEO : retours terrain et scénarios à dix ans », propose d’aborder le sujet par le prisme du concret : quelles expériences sont menées, quels résultats ont été obtenus, quelles limites ont été rencontrées ? L’objectif n’est pas de livrer une « solution clé en main », mais de partager des démarches, des métriques et des questionnements méthodologiques.

Le format rassemble des praticiens du web qui présenteront des tests indépendants, compareront leurs observations et discuteront des schémas à privilégier pour expérimenter efficacement aujourd’hui.

Ce que nous aborderons :

  1. Des données pour situer la tendance.

    Il ne s’agit pas de prétendre que le SEO traditionnel est dépassé, mais d’évaluer où en est réellement l’intégration des outils génératifs : quel est le rythme d’adoption des IA conversationnelles par les utilisateurs ? Quels usages et intentions se dégagent ? Comment le paysage du Search se transforme‑t‑il sur les moteurs classiques et au sein des interfaces conversationnelles ?

    Nous examinerons des indicateurs quantitatifs et qualitatifs : taux d’utilisation des assistants, parts de trafic issues des réponses génératives, évolution des requêtes longues vs requêtes transactionnelles, et commentaires d’utilisateurs sur la satisfaction des réponses. L’analyse conjointe de ces métriques aide à apprécier si un investissement en GEO est pertinent et sous quelles formes.

  2. Des retours d’expérience concrets.

    Chaque intervenant présentera une expérimentation GEO conduite de manière autonome : contexte initial, objectifs, méthodologie, déploiement technique, jeux de données utilisés, et résultats (avec leurs limites). L’intérêt est de partager non seulement les succès mais aussi les biais, erreurs et difficultés rencontrées.

    Les exemples couvriront plusieurs dimensions : adaptation sémantique des contenus, structuration micro‑données, tests d’architecture de l’information, recours à des agents automatisés pour la génération et la mise à jour de contenus, et validation de la pertinence réellement fournie par des assistants IA. Ces retours permettront d’identifier des bonnes pratiques opérationnelles et des pièges à éviter.

  3. Projection : dix ans pour dessiner des scénarios.

    La session se conclura par une séquence d’idéation collective visant à esquisser des trajectoires plausibles pour le web et le Search sur une décennie. Quelques questions structurantes seront posées : quelle sera la place de l’interface site web face aux réponses intégrées aux assistants IA ? Comment les moteurs et acteurs de l’IA vont‑ils lutter contre le spam et les contenus manipulés ? Les parcours d’achat migreront‑ils vers des environnements propriétaires (réseaux sociaux, assistants) ou resteront‑ils majoritairement sur des plateformes de commerce classiques ?

    L’ambition n’est pas de prédire, mais d’ouvrir la réflexion stratégique et d’aider les professionnels à se préparer à plusieurs scénarios. Les discussions porteront aussi sur les implications organisationnelles : nouvelles compétences requises, gouvernance des contenus générés automatiquement, et indicateurs de performance adaptés aux environnements hybrides (moteurs + assistants).

Le panel d’intervenants :

L’animation sera assurée par Laura Blanchard (Abondance). Le débat réunira :

  • Maxime Doki‑Thonon (Reech.com, RocketLinks). Spécialiste des stratégies de netlinking, Maxime suit de près l’impact des technologies d’IA sur la visibilité et la réputation en ligne. Il analysera comment la corrélation entre autorité de domaine et positionnement évolue lorsque des réponses génératives deviennent des points d’entrée majeurs.
  • François Crespin (Yumens – MV Group). Responsable du pôle SEO & GEO chez Yumens, François accompagne des organisations dans l’intégration opérationnelle de l’IA au sein de leurs stratégies de visibilité. Il présentera des exemples d’intégration technique et de gouvernance des contenus générés.
  • Vincent Terrasi (Draft & Goal). Précurseur de l’Agentic SEO, Vincent poursuit des recherches sur l’automatisation intelligente de la chaîne de valeur du SEO, depuis l’idéation jusqu’à la production de contenus évalués par des agents autonomes. Il partagera ses retours sur les gains d’efficience et les limites actuelles.
  • Luca Fancello (Qwairy). Consultant SEO et fondateur de Qwairy, Luca conçoit des outils destinés à optimiser la visibilité sur les moteurs d’IA. Il proposera des éléments techniques sur la structuration sémantique et les micro‑données adaptées aux environnements conversationnels.

Jeudi 6 novembre 2025 à 11h – session en ligne (durée prévue : 1 heure)

Motifs d’intérêt pour les professionnels du Search et de la communication

Ce temps d’échange s’adresse à toute personne souhaitant décrypter, tester et positionner son activité face à l’émergence du GEO. Que vous exerciez en agence, au sein d’une direction marketing, d’une équipe produit, ou comme indépendant, les sujets traités auront une portée pragmatique et stratégique.

Voici quelques apports concrets que la mise en perspective des retours terrain vise à offrir :

  • Repères méthodologiques : comment concevoir une expérimentation GEO reproductible ? Choix des indicateurs (ex. taux de visibilité dans les réponses, trafic dérivé, taux de conversion côté assistant), hygiène des jeux de données et méthodes de validation humaine.
  • Cadres techniques : quelles modifications d’architecture d’information ont le plus de chance d’influencer la qualité des réponses fournies par les assistants IA ? Discussion autour des micro‑données, des balises structurées et de la cohérence sémantique des pages.
  • Enjeux opérationnels : quelle organisation et quelles compétences sont nécessaires pour piloter des expérimentations ? Quels process pour garantir traçabilité, auditabilité et conformité des contenus générés automatiquement ?
  • Approche éthique et anti‑spam : comment éviter la multiplication de contenus de faible valeur destinés à « séduire » les algorithmes ? Quels garde‑fous pour prévenir la désinformation et les contenus manipulatoires dans un contexte où l’IA peut amplifier les effets de masse ?
  • Perspectives commerciales : comment imaginer les parcours d’achat et les modèles de monétisation lorsque les recommandations sont énoncées par des agents conversationnels ? Quelles adaptations pour le commerce en ligne, le référencement produit et la relation client ?

En synthèse, l’intérêt principal est de fournir des éléments tangibles pour que les acteurs du Search reprennent la main sur un environnement en transition : mesurer, expérimenter et décider en connaissance de cause plutôt que subir des tendances non vérifiées.

Axes méthodologiques et aspects pratiques d’une expérimentation GEO

Pour que les tests GEO produisent des enseignements exploitables, il est utile de suivre une démarche structurée. Voici des recommandations opérationnelles fréquemment rappelées par les praticiens :

Définir des hypothèses claires

Avant toute modification, formuler des hypothèses testables. Par exemple : « l’enrichissement d’une page produit avec des extraits structurés augmentera la probabilité d’apparaître dans une réponse d’un assistant IA pour des requêtes comparatives ». Une bonne hypothèse lie une action (modification technique ou éditoriale) à un effet mesurable.

Choisir des indicateurs adaptés

Les métriques classiques du SEO (position, impressions, clics) restent pertinentes mais doivent être complétées par des indicateurs spécifiques au contexte conversationnel : taux d’inclusion dans les réponses, modifications de la part d’intention « informationnelle » vs « transactionnelle », mesures de satisfaction utilisateur post‑interaction, et analyses qualitatives des extraits cités.

Isoler les variables

Comme pour toute expérimentation, limiter le nombre de variables modifiées simultanément : changer la structure des données, le texte et le balisage en même temps rend difficile l’interprétation. Privilégier des tests A/B ou des séries temporelles avec contrôle pour mieux identifier l’impact réel de chaque action.

Documenter et automatiser la collecte

La traçabilité est essentielle. Consigner les versions des pages testées, les paramètres techniques, les dates et heures de déploiement. Automatiser la collecte des résultats (logs d’apparition dans les réponses, captures d’écran, taux de satisfaction) pour permettre des analyses comparatives rigoureuses.

Ne pas négliger l’évaluation humaine

Les modèles génératifs excellent à produire un langage fluide mais peuvent présenter des biais ou des erreurs factuelles. Intégrer des évaluations humaines (judgements) pour vérifier la pertinence, l’exactitude et la qualité perçue des réponses est une étape indispensable.

Anticiper la robustesse et la maintenance

Les résultats observés peuvent s’éroder rapidement si l’algorithme upstream change. Prévoir des cycles de revue et d’ajustement, ainsi qu’une stratégie de maintenance pour les contenus optimisés. La dimension « durable » d’une optimisation devient plus critique que dans un contexte purement SEO traditionnel.

Risques, limites et bonnes pratiques pour éviter les effets indésirables

Aborder le GEO implique aussi de prendre en compte des risques et des limites :

  • Risque de fragmentation de la propriété intellectuelle : la multiplication de contenus générés automatiquement peut rendre floues les responsabilités éditoriales. Maintenir des pistes d’audit et des mentions claires sur la genèse des contenus aide à préserver la transparence.
  • Dégradation de la qualité : produire à grande échelle sans contrôle conduit à une inflation de contenus pauvres. Prioriser la valeur ajoutée et privilégier des processus d’édition humaine pour les sujets sensibles ou à forte valeur.
  • Biais et erreurs factuelles : les modèles d’IA peuvent halluciner ou reproduire des biais. Mettre en place des revues factuelles et des filtres de vérification réduit ces risques.
  • Risque juridique et réglementaire : selon les secteurs, la génération automatique de contenus soulève des enjeux de conformité (données personnelles, publicité déguisée, mentions légales). Intégrer ces dimensions dès la conception des expérimentations est crucial.
  • Vulnérabilité face au spam : l’automatisation facilite la production malveillante. Les systèmes doivent être conçus pour détecter et pénaliser les contenus manipulatoires et préserver la confiance des utilisateurs.

Adopter une approche graduée et documentée, en combinant automatisation et contrôle humain, apparaît comme une stratégie prudente et pragmatique.

Scénarios et questions stratégiques pour la décennie à venir

Penser en horizon 10 ans implique de se confronter à plusieurs hypothèses de travail. Voici quelques axes de réflexion qui seront évoqués durant la session :

  • Transformation des interfaces : les sites web conserveront‑ils leur statut de point d’entrée principal, ou seront‑ils de plus en plus invisibilisés derrière des réponses fournies par des assistants IA ? Il est probable que coexistent plusieurs modèles : réponses intégrées pour des requêtes rapides et sites pour des parcours riches et transactionnels.
  • Monétisation et attribution : comment mesurer la contribution d’une page ou d’une marque lorsque la transaction s’effectue via un assistant ? De nouveaux modèles d’attribution et de rémunération pourraient émerger, impliquant des partenariats entre éditeurs et plateformes d’IA.
  • Régulation et standards : la normalisation des formats de données et l’émergence de réglementations encadrant la transparence des réponses génératives influenceront fortement les pratiques. Anticiper ces évolutions permettra de rester conforme et compétitif.
  • Qualité et confiance : les acteurs qui investiront dans la fiabilité, la provenance de l’information et la pédagogie gagneront en crédibilité. La confiance deviendra un facteur stratégique majeur dans la visibilité et la conversion.

Ces scénarios ne sont pas exclusifs : ils peuvent coexister et interagir. L’objectif est de préparer des réponses organisationnelles flexibles, capables d’absorber des ruptures technologiques.

Informations pratiques

📅 Jeudi 6 novembre 2025
⏰ De 11h à 12h
📍 En ligne

Jeudi 6 novembre 2025 à 11h – session en ligne

Auteur : Laura Blanchard.

Toujours prête à partager ses connaissances lors de conférences captivantes, Laura manie les mots comme personne. Son sourire contagieux, son aisance et son expérience sont de vraies forces pour la communication et la stratégie marketing d’Abondance.