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search atlas dévoile de nouvelles fonctionnalités pour les agences

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Sommaire

La semaine dernière, Search Atlas a organisé une présentation destinée à dévoiler des évolutions et des nouvelles fonctionnalités de sa plateforme dédiée au **SEO**. L’objectif principal de ces améliorations est de faciliter la montée en charge des activités de référencement pour les agences et spécialistes du marketing numérique, afin qu’ils puissent gérer un plus grand nombre de clients sans complexité opérationnelle excessive.

Les nouveautés couvrent à la fois le **SEO on-page** et le **SEO off-page**, la gestion des campagnes payantes, le suivi de la visibilité dans les **LLM** (modèles de langage), ainsi que l’administration des **Google Business Profile**. Ce ne sont que quelques exemples des capacités ajoutées ou renforcées dans la suite logicielle.

Retargeting simplifié avec Otto PPC

Parmi les nouveautés, la solution de publicité payante, Otto PPC, intègre maintenant un module de **retargeting** pensé pour les agences et annonceurs qui gèrent des médias payants pour plusieurs comptes. L’interface propose un assistant de démarrage rapide qui permet de configurer des campagnes de reciblage des visiteurs du site en quelques étapes seulement, selon l’éditeur, en moins d’une minute.

Explication du fondateur :

« Le plus délicat lorsqu’une agence récupère la gestion des campagnes payantes d’un client, c’est de maintenir la performance et de prouver la rentabilité ; chaque clic a un coût. Le moyen le plus direct de démontrer un retour sur investissement sur le paid media consiste à relancer une audience qui a déjà visité le site. Nous avons donc conçu un parcours simplifié : activez la fonctionnalité dans Otto PPC, suivez l’assistant et déployez la campagne de reciblage très rapidement. »

Techniquement, ce type de retargeting s’appuie sur des lists d’audience, des segments comportementaux et parfois sur des tags ou pixels synchronisés entre le site web et les plateformes publicitaires. L’intérêt pour les agences réside dans la diminution du temps de mise en route d’une campagne et dans la standardisation des processus. Pour une application concrète : créer un segment de visiteurs ayant consulté une page produit sans conversion, puis leur afficher des annonces personnalisées avec un message adapté peut raccourcir le cycle d’achat et améliorer le coût par acquisition.

Dans un contexte de confidentialité renforcée et de restrictions sur le tracking, un assistant qui automatise la création de segments et le paramétrage des campagnes peut aider les équipes à rester efficaces tout en respectant les contraintes légales et les préférences des utilisateurs.

Gestion avancée des profils locaux : GBP Galactic

Un autre module présenté porte sur la gestion des profils d’établissement : GBP Galactic. Cette fonctionnalité cible les professionnels qui administrent des **Google Business Profile** pour des clients locaux. Parmi les apports récents figurent le support des entreprises sans adresse fixe (Service Area Business, ou **SAB**) ainsi que la publication automatisée sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, avec une roadmap pour intégrer d’autres plateformes sociales.

Sur l’intégration des réseaux sociaux :

« Les modèles de langage consultent des sources diversifiées : les informations doivent apparaître non seulement sur votre site et votre fiche GBP, mais aussi au sein des réseaux sociaux. Dorénavant, il est possible de créer les publications pour le profil d’entreprise une seule fois et de les diffuser simultanément sur plusieurs plateformes, ce qui améliore la visibilité auprès des LLM et évite d’avoir recours à des outils tiers. »

L’un des points techniques importants est la manière dont la présence d’une entreprise sur des agrégateurs et sur les réseaux sociaux peut influencer son exposition dans les **LLM**. Ces derniers consultent de multiples sources pour construire des réponses et des profils d’entités ; renforcer la cohérence des données entre site, fiche locale et réseaux sociaux augmente les chances que l’entreprise soit correctement reconnue et citée.

Sur les annuaires et les citations :

« Nous avons ajouté la prise en charge des entreprises de zone desservie au sein de notre produit de citations : il est désormais possible de créer des entrées dans les réseaux d’agrégateurs même sans adresse physique. Ces réseaux alimentent souvent les grandes bases de données utilisées par les LLM : s’y inscrire représente un raccourci pour améliorer la présence locale et rendre vos informations consultables par des outils tels que ChatGPT. »

Concrètement, pour les spécialistes du marketing local, la capacité à alimenter les agrégateurs permet de centraliser et d’homogénéiser les données (nom, adresse, téléphone, activités, zones desservies). Pour les entreprises de services à domicile ou mobiles, ce mécanisme corrige un obstacle historique : beaucoup d’agrégateurs exigent une adresse. Une méthode pour contourner ce frein et automatiser l’inscription dans ces réseaux peut accélérer la diffusion d’informations structurées indispensables au référencement local et à la découverte par les **LLM**.

Mesure de la visibilité dans les LLM

Une avancée notable est la capacité de mesurer la **visibilité dans les LLM** depuis la plateforme elle‑même. Cette fonctionnalité combine un suivi de la présence de la marque dans des environnements comme **ChatGPT**, **Claude** et d’autres modèles de langage, avec une analyse des tendances de visibilité au‑delà des résultats classiques de recherche Google.

Les implications sont multiples : d’un côté, cela permet aux équipes de constater si leur contenu ou leurs fiches d’entreprise sont repris par des assistants conversationnels ; de l’autre, l’analyse de sentiment couplée au monitoring signale comment la marque est perçue dans ces canaux émergents. Pour des agences cherchant à démontrer la valeur stratégique des actions de contenu, disposer de métriques LLM offre une nouvelle dimension de reporting.

Du point de vue méthodologique, le suivi LLM requiert des règles de correspondance d’entités, des relevés périodiques et des mécanismes d’échantillonnage pour capter les variations. Il est également pertinent de croiser ces données avec le trafic site, le positionnement sur des mots‑clés, et les conversions issues des sources conversationnelles pour établir des corrélations et ajuster la stratégie éditoriale.

Réseau de diffusion de communiqués élargi

La plateforme a intégré les capacités de diffusion de l’agence rachetée, Signal Genesys, en étendant sa distribution vers des réseaux spécialisés, notamment une grille dédiée à l’actualité financière et une autre orientée vers les médias locaux.

Commentaire sur la tarification et l’indexation :

« Ces réseaux de diffusion sont proposés à des prix très accessibles, ce qui peut être intéressant pour des structures voulant contrôler les coûts tout en conservant une marge. Nous avons aussi observé que certains de ces canaux sont très bien indexés par des outils de génération de réponses. »

Pour les équipes en charge de relations presse ou de contenu, l’accès à des circuits de distribution économiques représente une option pour amplifier la portée des annonces tout en maintenant une rentabilité opérationnelle. Il convient toutefois d’être prudent : la qualité du placement et la pertinence éditoriale doivent primer sur la quantité, surtout pour préserver la réputation de la marque et éviter du contenu perçu comme du bourrage de mots‑clés par les plateformes d’agrégation.

SEO on-page : réseau de connaissances de domaine

Sur la partie on-page, un module baptisé Domain Knowledge Network (réseau de connaissances de domaine) aide les utilisateurs à structurer la pertinence thématique d’un site. L’outil propose une interface sémantique permettant de décrire oralement ou par texte la stratégie de marque ; en retour, il génère une cartographie des thématiques, entités et liens recommandés pour construire des clusters de contenu et un maillage interne cohérent.

Description de fonctionnement :

« Dans OTTO, les Domain Knowledge Networks sont des représentations alimentées par l’IA de l’écosystème thématique d’une marque. Elles exposent les principaux sujets, les entités liées et leurs relations, fournissant une feuille de route pour créer des clusters de contenus, optimiser les interconnexions internes et renforcer l’autorité thématique. L’objectif est d’aider à concevoir un plan de contenu unifié, aligné sur la stratégie et l’expertise de la marque. »

Cette approche est cohérente avec les bonnes pratiques SEO actuelles : identifier les piliers thématiques, produire des contenus satellites cohérents, et organiser l’architecture d’information pour que les moteurs — et désormais les **LLM** — comprennent la spécialisation du site. Pour les rédacteurs et responsables éditoriaux, l’intérêt est d’obtenir des recommandations structurées (titres, sujets connexes, entités à couvrir) plutôt que des suggestions dispersées.

En pratique, l’exploitation efficace d’un tel outil nécessite : un audit préalable des contenus existants, une définition claire des priorités métiers, et une gouvernance éditoriale pour s’assurer que les clusterings recommandés sont exécutés avec qualité (contenu original, sources fiables, optimisation sémantique). Ce genre d’assistant accélère la conception stratégique mais ne remplace pas la validation humaine sur la pertinence et le ton des contenus.

Plugin WordPress repensé

Le plugin WordPress qui accompagne la plateforme a été revu pour améliorer l’intégration et faciliter le déploiement des recommandations SEO. Les apports techniques incluent une installation en un clic pour connecter un site WordPress à la plateforme, une synchronisation bidirectionnelle en temps réel entre Otto et WordPress, ainsi qu’un mécanisme d’auto‑publication des corrections SEO générées par la plateforme.

Ces fonctionnalités réduisent les frictions entre l’analyse et l’exécution : lorsqu’un audit identifie des titres, meta descriptions ou optimisations d’images à appliquer, la synchronisation permet de pousser ces modifications directement dans l’éditeur WordPress ou de proposer des brouillons prêts à être revus par un éditeur. Pour des équipes qui publient fréquemment, cette automatisation assure une mise en conformité plus rapide et une traçabilité des changements.

Cependant, il est important d’adopter des contrôles qualité : l’automatisation gagne en efficacité mais une relecture humaine reste recommandée pour préserver la cohérence éditoriale, la conformité aux guidelines de la marque et l’adéquation du message à l’audience.

Intégration universelle aux CMS

La vision affichée par Search Atlas est de devenir agnostique vis‑à‑vis des systèmes de gestion de contenu (CMS). La fonctionnalité Content Genius vise à permettre la publication d’articles et de pages de destination en un clic, quel que soit le CMS utilisé. Actuellement, des intégrations sont en place avec Drupal, HubSpot, Magento, Wix et WordPress, et des tests sont menés pour Joomla, Shopify et Webflow. D’autres plateformes comme ClickFunnels, Contentful, Duda, Ghost et Salesforce sont prévues.

Pour les agences multi‑plateformes, cette promesse simplifie la standardisation des workflows éditoriaux : une même interface de création et de publication réduit le besoin de former des équipes à des outils disparates. Néanmoins, chaque CMS a ses spécificités (structure d’URL, métadonnées, templates, options de cache) et l’efficacité d’une intégration universelle dépendra de la profondeur d’adaptation que propose l’éditeur pour respecter ces particularités.

Les risques opérationnels à surveiller incluent les permissions utilisateur, les différences de formatage, et la gestion des mises à jour automatiques dans des environnements complexes (multisite, solutions SSO, workflows d’approbation). Une stratégie progressive d’adoption — piloter sur quelques sites pilotes avant déploiement massif — reste une bonne pratique.

Vers l’autonomie conversationnelle : Otto Agent

La feuille de route présente également Otto Agent, une brique qui illustre l’évolution vers des interactions « agentiques » et conversationnelles. En phase bêta, cet agent permet d’exécuter des actions SEO via commandes en langage naturel (texte ou voix) : audits de site, application de correctifs, optimisation de balises titres et meta, traitement des images, publication de posts sur GBP, et génération de contenu.

Cette tendance reflète un mouvement plus large dans l’industrie : les outils deviennent capables d’automatiser des workflows complexes à partir d’instructions humaines simples. Pour les agences, cela peut réduire la durée des cycles opérationnels et rendre les tâches techniques plus accessibles aux responsables non techniques.

Cependant, il convient d’aborder ces systèmes avec prudence. Les agents autonomes reposent sur des modèles d’IA et des règles internes ; ils peuvent commettre des erreurs si les données d’entrée sont imprécises ou s’il existe des cas limites dans l’architecture du site. Les meilleures pratiques recommandent donc d’activer des garde‑fous : journaux d’audit, validation humaine obligatoire pour les changements structurels, tests en environnement de staging et mise en place de sauvegardes automatiques.

En somme, Otto Agent incarne la vision d’un futur où la gestion du SEO sera partiellement orchestrée par des interfaces conversationnelles capables d’exécuter des tâches de bout en bout, tout en laissant à l’équipe humaine la responsabilité de la supervision stratégique.

Observations synthétiques et recommandations

Après avoir assisté à la présentation et analysé les différents modules dévoilés, plusieurs constats pratiques se dégagent pour les équipes SEO et les agences :

  • La convergence entre SEO, publicité payante et gestion de la visibilité dans les LLM devient tangible : concevoir une stratégie cohérente exige désormais de penser en termes multicanaux (site, fiche locale, réseaux sociaux, agrégateurs, modèles de langage).
  • L’automatisation facilite la montée en volume, mais nécessite des contrôles qualité et des processus de validation pour préserver la cohérence éditoriale et éviter des impacts négatifs sur l’expérience utilisateur.
  • L’intégration CMS‑agnostique et la synchronisation en temps réel peuvent réduire les frictions techniques entre stratégie et exécution, à condition de tester les intégrations dans des contextes réels avant de généraliser.
  • Le suivi de la visibilité dans les LLM est une compétence naissante qui devrait être intégrée au reporting standard : mesurer l’exposition dans ces environnements aide à ajuster la production de contenu et les inscriptions sur les réseaux d’agrégateurs.

Pour les équipes souhaitant tirer parti de ce type d’outils, voici quelques recommandations opérationnelles :

  1. Établir des règles d’or pour l’automatisation : définir les types de modifications qui peuvent être appliquées automatiquement et celles qui exigent une validation humaine.
  2. Mettre en place un environnement de staging pour tester les actions générées par un agent avant de les appliquer en production.
  3. Structurer une gouvernance des contenus : responsables éditoriaux, chartes de style et processus de revue pour assurer l’uniformité entre les suggestions automatisées et la voix de la marque.
  4. Documenter les sources d’autorité (agrégateurs, partenaires, flux de données) qui alimentent la visibilité dans les LLM afin d’optimiser la stratégie de diffusion et de citations.
  5. Surveiller la qualité et la pertinence des canaux de diffusion de communiqués et privilégier les médias et réseaux d’agrégateurs qui apportent une vraie valeur en termes de crédibilité et d’indexation.

Conclusion : un positionnement pragmatique pour les agences

La démonstration réalisée par Search Atlas illustre une approche pragmatique : proposer des outils conçus pour répondre aux besoins opérationnels des agences et des spécialistes du marketing numérique, avec un accent sur l’automatisation maîtrisée, la visibilité émergente dans les LLM et la gestion multi‑canale des présences locales.

Si vous travaillez en agence ou au sein d’équipes marketing, l’intérêt de ces évolutions réside moins dans la nouveauté technologique pure que dans la capacité à standardiser, accélérer et tracer des workflows SEO, SEA et locaux. L’adoption d’outils automatisant des tâches récurrentes permet de redéployer du temps vers l’analyse stratégique et la création de valeur.

Image de présentation fournie par Shutterstock/Digitala World