Le **netlinking**, ou l’art d’obtenir des **liens** provenant d’autres sites (appelés **backlinks**), demeure un élément fondamental des stratégies de **référencement**. En 2025, les méthodes entourant cette pratique sont variées, et leur conformité aux **directives** de Google peut largement différer. Pour analyser les usages actuels, **Abondance**, média spécialisé dans le secteur du référencement, a réalisé une enquête publiée au début de juin, interrogeant 377 professionnels du **SEO**, âgés de 18 ans et plus, par le biais d’un questionnaire en ligne.

Le **netlinking** : une stratégie toujours cruciale pour les experts

Le **netlinking** demeure essentiel. En effet, seulement 3 % des personnes interrogées le considèrent comme une méthode dépassée, tandis que 52 % estiment qu’il est indispensable pour obtenir une visibilité optimale sur Google. En revanche, 40 % pensent que son efficacité a diminué par rapport aux années passées.

Concernant les approches, 67 % des spécialistes du référencement sont convaincus qu’un mélange de différentes attaques reste la tactique la plus performante. Néanmoins, les méthodes plus ciblées semblent faire l’unanimité chez ces professionnels : pour un budget équivalent, 86 % privilégient un nombre réduit de liens de haute qualité, alors que seulement 11 % optent pour une stratégie axée sur le volume, même si cela implique de sacrifier la qualité.

Les utilisateurs de la stratégie d’achat de liens sont près de quatre fois plus nombreux à privilégier le volume plutôt que la qualité, par rapport à ceux qui choisissent une approche plus organique (18 % contre 5 %), souligne Abondance.

Achat de liens : les écarts entre théorie et pratique

L’acquisition de liens est un sujet largement débattu au sein de la communauté SEO. Bien que cette pratique aille à l’encontre des préceptes fondamentaux de Google, elle peut s’avérer efficace lorsqu’elle est bien réalisée. Mais quel est le sentiment des acteurs du domaine ? L’enquête met en lumière un écart significatif entre les opinions exprimées et les pratiques adoptées.

À peine 6 % des personnes interrogées considèrent que l’achat de liens représente « la méthode la plus fiable et efficace ». En parallèle, 68 % estiment qu’un lien obtenu de manière organique a davantage de valeur qu’un lien acheté, et 31 % sont convaincus que Google parvient à identifier ces liens rémunérés.

Malgré ces réserves, pour près de 50 % des répondants, l’achat de liens demeure la méthode principale pour l’acquisition de backlinks, devant les stratégies naturelles (35 %), les échanges de liens (14 %) et les réseaux de sites privés (PBN) qui s’élèvent à 2 %.

La combinaison optimale : des liens pertinents provenant de sites d’autorité

Parmi les critères qui définissent la qualité d’un lien, deux éléments se distinguent nettement : la thématique du site et son autorité. En effet, 73 % des répondants estiment qu’il est crucial d’obtenir des liens introuvables à l’achat, comme ceux provenant de sites gouvernementaux ou de grands médias. D’ailleurs, ces médias grand public sont jugés essentiels par 84 % des participants, qui les considèrent comme « un atout pour le SEO et la réputation de la marque ».

Voici les sept critères les plus déterminants selon les professionnels :

1. Thématique du site (64 % des répondants)
2. Autorité du site (61 %)
3. Trust Flow (31 %)
4. Trafic estimé du site (30 %)
5. Nombre de domaines référents (23 %)
6. Engagement généré par les clics sur le lien (21 %)
7. Trafic prévu de la page (19 %)

Pour réussir à établir des collaborations avec des sites à forte autorité, les relations presse digitales apparaissent comme un levier prometteur : 92 % des agences et freelances, ainsi que 93 % des annonceurs, considèrent qu’elles permettent de se démarquer dans le cadre d’une offre SEO. Cependant, bien qu’une majorité des participants constate une augmentation de la visibilité de la RP digitale, 55 % admettent ne connaître aucune agence spécialisée dans ce secteur en France.