Ben DAVAKAN

Vous êtes au bon endroit pour concrétiser vos ambitions sur le web. Parlons-en dès maintenant.

l’IA Nano Banana s’invite dans la recherche Google, Lens et NotebookLM et sera bientôt disponible dans Photos

l’IA Nano Banana s’invite dans la recherche Google, Lens et NotebookLM et sera bientôt disponible dans Photos

l’IA Nano Banana s’invite dans la recherche Google, Lens et NotebookLM et sera bientôt disponible dans Photos

l’IA Nano Banana s’invite dans la recherche Google, Lens et NotebookLM et sera bientôt disponible dans Photos

Sommaire

Après avoir été largement testé au sein de Gemini, le moteur d’édition et de génération d’images **Nano Banana** rejoint désormais plusieurs services clés de Google. **Google Lens**, **Search**, **NotebookLM** et, prochainement, **Google Photos** intégreront nativement ce modèle, faisant de la production visuelle par **IA** une fonctionnalité directement accessible depuis les applications courantes.

Points essentiels :

  • Basé sur **Gemini 2.5 Flash Image**, le modèle **Nano Banana** est pris en charge dans **Google Lens**, **Search**, **NotebookLM** et arrivera bientôt dans **Google Photos**.
  • L’**IA** autorise la modification ou la création d’images à partir d’un simple prompt textuel, sans passer par une application séparée.
  • **NotebookLM** reçoit six nouveaux styles visuels et un format vidéo court appelé « **Brief** ».
  • Le déploiement débute aux **États-Unis** et en **Inde**, avant une extension progressive à d’autres pays et langues.

L’intelligence artificielle d’édition d’images de Google se généralise

Google accroît l’intégration de sa génération d’images par **IA** au sein de ses services grand public. Après une phase expérimentale dans l’environnement **Gemini**, le modèle appelé **Nano Banana**, identifié en interne sous le nom **Gemini 2.5 Flash Image**, sort de son statut d’essai pour être intégré de façon native dans plusieurs produits : **Google Lens**, **Search**, **NotebookLM** et bientôt **Google Photos**.

En l’espace de deux mois seulement, **Nano Banana** a déjà servi à créer plus de 5 milliards d’images, un volume qui illustre à la fois son adoption rapide et la demande pour des outils de génération visuelle simples à utiliser. Cette technologie vise à rendre la production et la modification d’images accessibles à un public large, sans nécessiter l’utilisation d’une application d’édition spécialisée.

Pour l’utilisateur lambda, l’évolution la plus perceptible sera visible dans les expériences de recherche visuelle. Sur Android et iOS, un nouveau bouton identifié par l’icône en forme de banane et le libellé **« Créer »** apparaît désormais dans **Google Lens** et la recherche visuelle intégrée à **Search**.

Fonctionnement général :

  • Prendre une photo sur le moment ou sélectionner une image depuis sa galerie ;
  • Rédiger un prompt textuel décrivant la transformation ou la création souhaitée ;
  • Laisser le modèle générer une proposition, puis affiner le résultat de façon itérative via des instructions supplémentaires.
**Nano Banana** permet de transformer une image… Source : Google
… en quelques secondes ! – Source : Google

Le processus est conçu pour être conversationnel : les utilisateurs peuvent demander des ajustements successifs, modifier l’ambiance, la couleur, le cadrage ou le style en quelques échanges. Cette approche interactive rapproche l’édition d’images d’une discussion avec un assistant intelligent, plutôt que d’un flux d’outils complexes.

Le déploiement initial cible les **États-Unis** et l’**Inde**, avec une montée en charge internationale prévue dans les semaines suivantes. Google précise par ailleurs que **Nano Banana** ne se limite pas à **Lens** et **Search**, mais est également intégré dans le mode expérimental **AI Mode**, lequel combine recherche conversationnelle et manipulation visuelle au sein d’une même interface.

**NotebookLM** : un rendu visuel renforcé pour les documents

Le service d’assistance à l’analyse documentaire **NotebookLM** profite aussi de l’arrivée de **Nano Banana**. Le modèle vient enrichir la fonctionnalité **Video Overviews**, qui convertit des textes, notes et fichiers importés en vidéos explicatives produites par **IA**.

Trois apports notables accompagnent cette évolution :

  • Six nouveaux styles visuels pour les illustrations intégrées aux vidéos : aquarelle, anime, papercraft, tableau blanc, rendu rétro et style « heritage » (inspirations historiques) ;
  • Génération automatique d’illustrations contextuelles à partir des sources importées, afin d’illustrer et clarifier les points clés ;
  • Un format court intitulé « Brief », destiné à produire des vidéos synthétiques et concises, en complément du format « Explainer » qui développe davantage un contenu.

Les abonnés **NotebookLM Pro** bénéficient de ces nouveautés immédiatement, tandis que le reste des comptes verra ces options s’étendre progressivement. Selon Google, l’objectif est d’améliorer la mémorisation et la compréhension en rendant les explications plus visuelles et structurées.

**Google Photos** : une évolution attendue pour l’édition conversationnelle

Pour **Google Photos**, l’intégration de **Nano Banana** est confirmée mais pas encore active. Google indique une mise en œuvre « dans les prochaines semaines », sans indiquer de calendrier précis.

L’application inclut déjà des outils de retouche assistée basés sur l’écosystème **Gemini** ; le passage à **Nano Banana** devrait offrir des interactions plus naturelles avec le langage et des retouches plus précises réalisées en langage courant. À terme, les fonctions génératives d’images deviendront une composante native de **Google Photos**, aux côtés d’outils existants comme le tri automatique ou la création d’albums.

Un changement de paradigme pour la production visuelle

L’intégration de **Nano Banana** marque une transition : les services Google, historiquement axés sur la recherche et l’analyse, s’orientent désormais vers des usages de création active. L’idée est de permettre aux utilisateurs de passer d’un rôle passif — consulter des résultats ou des résumés — à un rôle actif, capable de transformer et de produire des visuels et des médias directement depuis les outils du quotidien.

En insérant la génération d’images au cœur des interfaces usuelles, Google cherche à faire de l’**IA** une extension fluide de l’expérience utilisateur, intégrée dans les gestes courants plutôt que confinée à des applications spécialisées. Pour les utilisateurs, cela signifie moins de frictions : accès direct depuis la recherche, la galerie ou les documents, et possibilité d’itérer rapidement sur des créations visuelles.

Cas d’usage et bénéfices pratiques

L’arrivée d’une génération d’images intégrée dans les principaux services Google ouvre de nombreuses perspectives concrètes :

  • Éducation : enseignants et étudiants peuvent transformer des notes ou des résumés en supports visuels ou vidéos explicatives, facilitant l’apprentissage et la révision.
  • Communication et marketing : création rapide de visuels adaptés à différents canaux (posts, miniatures, bannières) sans recourir à des outils graphiques complexes.
  • Productivité personnelle : améliorer des photos de famille, générer des illustrations pour des présentations ou synthétiser visuellement des documents professionnels.
  • Accessibilité : génération d’images explicatives ou de versions simplifiées de contenus écrits, aidant les personnes ayant des difficultés de lecture ou de compréhension.
  • Prototypage créatif : designers et créateurs peuvent itérer rapidement des idées visuelles directement depuis leurs notes ou recherches.

Ces usages peuvent s’adapter tant aux particuliers qu’aux professionnels, mais leur adoption dépendra aussi de la qualité des rendus, de la rapidité du service et des garanties entourant la modération, la propriété et la confidentialité des images produites.

Précautions et enjeux liés à la sécurité, à l’éthique et aux droits

L’expansion de la génération d’images par **IA** pose des questions importantes. Certaines préoccupations récurrentes méritent d’être signalées :

  • Qualité et exactitude : les images générées peuvent refléter des biais, des erreurs factuelles ou des interprétations inappropriées des prompts. L’évaluation humaine reste souvent nécessaire pour vérifier la pertinence.
  • Droits d’auteur et propriété intellectuelle : la provenance des éléments utilisés pour entraîner les modèles soulève des interrogations sur la réutilisation d’œuvres protégées et sur le statut légal des images générées. Les entreprises, dont Google, mettent en place des politiques et des technologies de filtrage, mais le cadre juridique évolue encore.
  • Deepfakes et usages malveillants : la capacité à produire des visuels très réalistes peut faciliter la création de contenus trompeurs ou diffamatoires. Les plateformes doivent donc intégrer des garde-fous techniques et des règles d’utilisation.
  • Vie privée : la génération ou la modification d’images impliquant des personnes réelles nécessite des mécanismes pour protéger le droit à l’image et la vie privée des individus.
  • Modération et transparence : la détection des contenus illicites ou sensibles et la transparence sur l’utilisation de modèles génératifs sont des éléments cruciaux pour instaurer la confiance.

Google indique que des filtres et des garde-fous sont intégrés dans ses modèles et ses interfaces pour limiter les usages abusifs. Néanmoins, ces protections techniques doivent être complétées par des politiques claires, une modération adaptée et des évolutions réglementaires pour encadrer la diffusion et l’utilisation de contenus créés par **IA**.

Comparaison avec les générateurs d’images spécialisés

La principale différence entre une intégration native comme celle de **Nano Banana** et des outils dédiés (plateformes spécialisées de génération d’images) tient à l’accessibilité et à l’écosystème :

  • Accessibilité : intégré à des applications largement utilisées, **Nano Banana** réduit les étapes nécessaires pour créer une image, ce qui favorise l’adoption par un public non spécialiste.
  • Flux de travail : l’édition conversationnelle depuis la recherche ou la galerie facilite des itérations rapides sans changer d’application.
  • Contrôle avancé : les outils spécialisés peuvent offrir des paramètres fins (p. ex. contrôle du bruit, de la résolution, des seeds), utiles aux professionnels ; une intégration native privilégiera souvent la simplicité et l’expérience utilisateur fluide.
  • Interopérabilité : l’intégration dans l’écosystème Google permet d’associer génération d’images, recherche, organisation de médias et création documentaire de façon homogène.

En pratique, les créateurs avancés continueront sans doute d’utiliser des plateformes spécialisées pour des besoins très spécifiques, tandis que la majorité des utilisateurs gagneront en productivité et en créativité grâce aux fonctions intégrées directement dans leurs outils quotidiens.

Impacts potentiels sur le référencement et la recherche d’images

L’essor de la génération d’images intégrée aura des conséquences à court et moyen terme sur la manière dont les images sont produites et indexées :

  • Volume d’images : une production plus facile entraînera davantage d’images en ligne, ce qui pourrait accroître la concurrence sur les requêtes visuelles et amener les moteurs à affiner leurs critères de pertinence.
  • Qualité et originalité : pour se démarquer, les sites devront veiller à l’originalité, à la qualité et à la contextualisation de leurs visuels. Des images générées automatiquement sans contexte risquent d’avoir peu de valeur ajoutée pour le référencement.
  • Attributs techniques : les bonnes pratiques restent d’actualité : balises alt pertinentes, légendes descriptives et métadonnées structurées aideront les moteurs à comprendre et classer les images, qu’elles soient générées par **IA** ou non.
  • Identification du contenu généré : à terme, il est possible que les moteurs cherchent à distinguer explicitement les images créées par **IA** des photographies originales, pour améliorer la transparence auprès des utilisateurs.

Les professionnels du référencement devront surveiller ces évolutions et adapter leurs stratégies visuelles afin de préserver la visibilité et la confiance auprès des utilisateurs et des moteurs de recherche.

Déploiement, disponibilité linguistique et limites géographiques

Le lancement de ces fonctionnalités s’effectue par vagues. Google a choisi de commencer par les marchés américains et indien, sans doute pour tester l’échelle, la stabilité et les aspects linguistiques avant d’activer le service à plus grande échelle. Les étapes typiques d’un déploiement comprennent :

  • Phase pilote sur des marchés cibles pour mesurer l’utilisation et détecter les problèmes à grande échelle ;
  • Extension progressive à d’autres pays et langues en tenant compte des spécificités locales (ex. alphabets, conventions culturelles) ;
  • Meilleures pratiques et guides pour aider les utilisateurs à formuler des prompts efficaces et responsables ;
  • Amélioration continue de la modération et des protections contre les usages inappropriés.

Les performances et les possibilités linguistiques varient selon les langues : certaines fonctionnalités peuvent être disponibles plus tôt dans les régions où Google a déjà déployé des modèles linguistiques robustes.

Améliorations attendues et trajectoire du modèle

Les modèles de génération évoluent rapidement. Les axes d’amélioration probables pour **Nano Banana** incluent :

  • Refinement stylistique : gestion plus fine des styles, des textures et des détails photoréalistes ;
  • Meilleure compréhension contextuelle : capacité accrue à préserver la cohérence entre l’image initiale et les modifications demandées ;
  • Réduction des biais : entraînement et ajustements destinés à limiter la reproduction de stéréotypes ou d’erreurs culturelles ;
  • Amélioration de la vitesse : temps de génération réduit et adaptabilité en environnement mobile ;
  • Contrôles créatifs supplémentaires : introduction d’outils permettant aux utilisateurs d’influer plus précisément sur la composition, la palette de couleurs ou la profondeur de champ.

Ces directions dépendent à la fois des retours utilisateurs et des avancées techniques en matière d’architecture de modèles et d’optimisation des coûts serveurs.

Recommandations pour entreprises et créateurs

Face à l’intégration de la génération d’images par **IA** dans des services grands publics, les organisations et créateurs devraient :

  • Évaluer les usages pertinents pour leur activité : production de contenus, supports de formation, prototypes visuels, etc. ;
  • Développer des lignes directrices internes encadrant l’utilisation d’images générées : attribution, vérification, conformité aux droits d’auteur ;
  • Former les équipes aux bonnes pratiques de prompt engineering afin d’obtenir des résultats cohérents et adaptés aux besoins ;
  • Surveiller la qualité et l’impact des images publiées pour détecter d’éventuels problèmes de réputation ou de conformité ;
  • Intégrer des processus de validation humaine pour les contenus sensibles ou destinés à une diffusion large.

Perspectives et conclusion

L’intégration de **Nano Banana** au sein d’outils comme **Google Lens**, **Search**, **NotebookLM** et bientôt **Google Photos** illustre une tendance claire : la génération de média par **IA** n’est plus confinée à des applications spécialisées, elle devient une capacité centrale des plateformes. Cela promet une démocratisation des usages créatifs et une accélération des flux de production visuelle.

Cependant, la généralisation de ces technologies implique de prendre au sérieux les enjeux de qualité, d’éthique, de droits et de transparence. La valeur réelle de ces fonctions tiendra autant à la qualité des images produites qu’à la manière dont les entreprises garantiront un usage responsable.

En somme, l’arrivée de **Nano Banana** dans l’écosystème Google devrait faciliter la création visuelle pour un large public tout en posant des défis opérationnels et réglementaires que les acteurs du numérique devront résoudre au fil du déploiement.